SANDRINE PAPADOPOULOS

LA PLACE DU VIDE

Est-ce ma formation artistique en arts graphiques qui me pousse quelque part à m’intéresser aux espaces vides? Comme me l’a dit un jour un professeur « Le blanc est à la page ce que le silence est à la symphonie, un moment de respiration, un moment d’équilibre. » 
Quand on dessine, on doit aussi dessiner les vides… car ils ont une forme aussi qui creuse et qui naturellement compose les pleins. 
À travers mon objectif, les espaces « vides » s’imposent à moi. Ils me parlent. Me racontent une histoire. De ce qui a pu exister, de ce qui pourrait exister. Mais aussi de ce qui est là, au moment présent de la prise de vue. Des formes, des espaces de respiration et d’équilibre.